André Rozay, peintre et modeleur céramiste, ‘potier imagier & animalier’
Dans la lignée de la tradition des imagiers potiers, ce sont des épis de faîtage, des chemins de croix, des vierges, des statues religieuses, des fontaines et surtout un superbe bestiaire diversifié !
Extraits du livre : Le secret des premiers capétiens par Marie-Madeleine Martin page 125- 130
Jacques est né au début du IXe siècle à Byzance. Son père, Félix, était un haut personnage de l’empire, tandis que sa mère, Hermine, appartenait à la noblesse. Jacques était le cadet d’une famille nombreuse et avait six frères. Il était un brillant élève dans les lettres et les sciences, et était décrit comme grand et séduisant dans les chroniques. Alors que son frère aîné, Herpelin, choisissait de rejoindre les Ordres, Jacques se destinait à l’armée et à la cour.
Michel, le nouvel empereur relance l’hérésie iconoclastique.
Le frère aîné de Jacques, Herpellin, appelle son cadet dans son couvent, il le sermonne, lui montre les dangers que sa carrière ambitieuse fait courir à son âme… et fait si bien que Jacques décide de rester, lui aussi au couvent !
(C’était sans doute celui du Stoudion)
S’il croyait avoir trouvé calme et paix, il se trompait. Comme les troubles politiques continuaient à Byzance, comme un empereur avait été assassiné, comme les Iconoclastes aggravaient leur besogne de destruction, Jacques et son aîné décidèrent de quitter leur patrie. Leur but était de gagner Jérusalem, la ville sainte.
Plusieurs mois se passèrent pour lui en voyages, en retour bref à Constantinople, et à Jérusalem. Puis Herpelin mourut…
Et Jacques revint finalement en Occident. Il verra à Rome le Pape Sergius II, lui parlera des empereurs iconoclastes, et le Pape aura plusieurs entretiens avec ce moine-soldat.
L’empire de Charlemagne dans les Gaules devait attirer ce théologien passionné, ce convertisseur né.
C’est le saint évêque de Clermont, en Auvergne, qui l’accueille et l’ordonnera prêtre.
Jacques part pour cette vallée (la Petite Sauldre) et se trouve protégé par un très puissant seigneur de la région : Robert.
Le bienfaiteur de saint Jacques de Saxeau – Robert IV de Wormsgau – dit le Fort
L’ermite construira une cellule avec des branches d’arbres reliées par des lianes… Il mourra sur les lieux de sa retraite et l’extension de son culte engendrera le village actuel de la Chapelle-d’Angillon…
Jacques, âgé de 74 ans, s’éteindra doucement le 19 novembre 865.
Le culte de Saint-Jacques par Marie-Madeleine Martin
Recherche de Denise Péricard-Méa, docteur en histoire médiévale de Paris Panthéon Sorbonne
Brochure du dr Denise Péricard-Méa – 2000
Saint Jacques patron de la Chapelle-d’Angillon par Denise Péricard-Méta
Le saint jardinier voulu par l’Église – Denise Péricard-Méta
Eglise paroissiale Saint-Jacques
En Berry, du Moyen Âge à la Renaissance : pages d’Histoire et d’Histoire de l’Art offertes à Jean-Yves Ribault, Cahiers d’Archéologie et d’Histoire du Berry, hors-série, novembre 1996.
[compte-rendu ]
Bulletin Monumental Année 1998 156-2 pp. 229-232
Sont évoqués de nombreux personnages historiques d’importance, mécènes, diplomates, ecclésiastiques. Hormis deux saints ermites, Snoch, un clerc tourangeau du VIe siècle (« Correction pastorale et ascèse », par Hervé Oudart), et Jacques de Saxeau, patron de la Chapelle-d’Angillon, mort vers 860 (Saint Jacques en Berry, histoire et historiographe », par Denise Péricard-Méa), ils appartiennent tous aux XVe et XVIe siècles. »
Péricard-Méa, D. (2000). Reliques de Saint Jacques. Le Nœud Gordien, 97-119.
Cartouche explicatif devant la grotte de Saint Jacques de Saxeau
Le secret des premiers capétiens par Marie-Madeleine Martin
I – L’ermite Saint Jacques – Constantinople – Page 125
II – L’ermite Saint Jacques – Né à Byzance au début du IXe siècle – Page 128
III – L’ermite Saint Jacques – Contexte historique – Page 129
IV – L’ermite Saint Jacques – L’ermite, le saint était une sorte de héros – Page 130
V – L’ermite Saint Jacques – Nulle part, il ne trouve le repos d’une certitude – Page 131
VI – L’ermite Saint Jacques – L’établissement dans la vallée de la Petite Sauldre – Page 132
Effigie de Saint Jacques de Saxeau par Marie-Madeleine Martin
Offert par Marie-Madeleine Martin sur le plan d’eau des barres
Au pays des forets et des Landes – Page 5
Les reliques de Saint-Jacques par Marie-Madeleine Martin
Général comte de Barral – 1842 – Notice sur La Chapelle-d’Angillon – Saint-Jacques de Saxeau
Presse
La nouvelle République – Saint-Jacques fêté par la paroisse – 21 novembre 1990
Le Sancerrois – Foule au Pèlerinage de Saint-Jacques – 20 novembre 1999
Le Berry républicain – Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Saxeau – 16 novembre 2012
Le Berry républicain – Un pèlerinage dans la tradition – 26 novembre 2012
Le Berry républicain – Un pèlerinage dans la plus pure tradition – 19 novembre 2013
Le Berry républicain – Pèlerinage de Saint Jacques de Saxeau – 24 novembre 2016
Le Berry républicain – Pèlerinage de saint Jacques de Saxeau – 23 novembre 2017
Le Berry républicain – Dimanche, c’était le traditionnel pèlerinage – 20 novembre 2018
Le Berry républicain – Le pèlerinage de saint Jacques de Saxeau a eu lieu à nouveau – 13 novembre 2022
Le Berry-républicain – Saint-Jacques de Saxeau saint-patron de la Chapelle-d’Angillon, sera honoré dimanche 19 novembre 2023
La fête au village en Pays-fort par Jean Landois page 29
Le 19 novembre 1873, à La Chapelle-d’Angillon a eu lieu le pèlerinage de Saint-Jacques. On nota le cortège imposant de pèlerins accourant d’Henrichemont, Archères, Méry-ès-Bois, Presly, Ennordres, Ivoy-le-Pré pour prier, fêter et glorifier le saint protecteur de la contrée. Fut particulièrement admiré la pèlerinage d’Ivoy qui arriva en chantant des hymnes et des cantiques, croix levée, bannière déployée, ayant à sa tête son vénérable curé.
Le Courrier de Bourges, 1 décembre 1861 – De l’Origine de Sancerre, par Eugène De Certain
Divers
- Médaille Saint Jacques de Saxeau – Ermite du IXe siècle – Fondateur de la Chapelle d’Angillon
- Objets liturgiques de Saint-Jacques de Saxeau
- La confrérie de Saint-Jacques de Saxeau
Il semblerait qu’il y ait une petite erreur de date, en effet, s’il est né début IXe, et si on ajoute 74 ans, on n’obtient pas 865, il est toujours très difficile de donner des dates plus qu’exactes de cette époque, même pour M.M.M.