Fils de Robert de Wormsgau (790-834) et de Wiltrude d’Orléans (790-) .

Comte de Blois de 861 à 866, comte d’Autun de 861 à 866, marquis de Neustrie de 861 à 866, comte d’Anjou de 862 à 866, comte d’Auxerre de 865 à 866, comte de Nevers de 865 à 866.

Issu d’une famille franque très influente, dans la lignée des Robertiens. Logiquement, il devrait faire allégeance à Louis mais, bizarrement, il se rallie à Charles. Son destin sera désormais lié à celui de Charles le Chauve.

Le traité de Verdun est un traité conclu en août 843 par les trois fils survivants de Louis le Pieux, donc petits-fils de Charlemagne, qui se partagent ses territoires appelés Empire carolingien en trois royaumes. Il est souvent présenté comme le début de la dissolution de l’Empire unitaire de Charlemagne.

Robert le Fort est en Anjou.
Comte et Marquis de Neustrie 861-66 , Duc des Francs 861-866, Comte de Worms, Comte de Tours, 2ème Comte de Blois. Robert le Fort était comte d’Anjou, d’Auxerre et de Nevers.

Ayant pris part en 858 à une révolte contre Charles II, il se soumit en 861 et reçut la marche de Neustrie – la région entre Seine et Loire. Cette fois son rôle devient politique de tout premier plan. Il est appelé Dux, non comme feudataire, mais, à la Romaine, en tant que chef des armée.

En 862, 864 et 865, Robert s’illustra dans la lutte contre les offensives des Vikings qui ont établi des bases à l’embouchure de la Loire (853) et de la Seine (856) sous la direction de leur chef Hasting. En 862, Robert prend douze vaisseaux aux Normands sur la Loire. En 864, il attaque et disperse deux corps de Normands et en 865, il tue cinq cents des Normands qui avaient brûlé Poitiers.
Abbon, Le siège de Paris par les Normands, ed. Henri Waquet, Paris Les Belles Lettres, 1964, page 1

Statue de Robert le Fort par David d’Angers, située dans l’église Notre Dame de Brissarthe

Mort d’un coup de hache à la bataille de Brissarthe (866)

Châteauneuf et de Brissarthe seront étonnés de voir paraître à leurs yeux le grand Robert ….. couvert de sa chemise de mailles, la hache à la main et la chevelure au vent……. Sur son piédestal, au bord de la Sarthe.

tableau de Henri LEHMANN, conservé au musée national des châteaux de Versailles et Trianon.

Devant la Mairie

Musée à l’atmosphère magique à Angers

Tableau de Henri LEHMANN, conservé au musée national des châteaux de Versailles et Trianon

Le tableau fut commandé par Louis Philippe vers 1837 et illustre la bataille de Brissarthe. Robert le Fort y trouva la mort en 866. On notera le portail de l’édifice qui, sans doute, était moins imposant à cette époque. Mais, notent certains chroniqueurs, l’église était déjà en pierres, ce qui démontre l’importance de ce village au IXème siècle.

La mort de Robert le Fort, par Paul Lehugeur, XIX° siècle

Rédigé par

Emmanuelle Toudert

École du Louvre. Guide touristique.
Licence des métiers de l'édition et des ressources documentaires.
Master Art-thérapeute.
Baptisée à La Chapelle-d'Angillon, le village de mes racines, en toute humilité je fais un retour à ma terre. "Humilité" = humus, terre.