L’étang des Barres

En 1971, la Chapelle-d’Angillon est en travaux, la municipalité sous l’égide de M. Amédé-Lureau, maire, fait creuser un étang de 17 hectares, au lieu-dit « des Barres », entre deux bras de la petite Sauldre.

Sur certains écrits, on parle « de la levée d’un ancien étang qui fournissait le poisson à nos ancêtres ». La digue existait déjà en 1974, elle a été renforcée pour supporter la pression de l’eau.

La plage était séparée en deux par un bras de la rivière que l’on traversait par un petit pont de bois. Nombre de Chapellois s’y sont baignés. Le sable n’était pas fin, il y avait de la vase quand on marchait à plus de 2 mètres mais, c’était le spot de nos vacances d’été…

Et du poisson, il y en a toujours ! Les carpistes peuvent le cautionner. L’étang est devenu au fil du temps, un lieu de villégiature pour les oies et les canards, on y a même vu un cygne et, quelques fois des hérons y font une petite halte.

©Coll. O.Mallet-Fontenil 1931

Creusement de l’Étang des Barres 1971

Creusement de l’Étang des Barres 1965-1974

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L’étang des Barres 2017 ©dominique Authier

Livre – Le Patrimoine des communes du Cher éditions Flohic

page 230
Avant le XVIe siècle et 1971
Superficie : 17 hectares
18060116

Un terrier de 1528 fait mention de la digue principale, aujourd’hui arborée.
Traversé par la Petite Sauldre, ce plan d’eau noyait la prairie située devant le château. En 1971, la municipalité fait l’acquisition des terrains, asséchés depuis longtemps, et procède à leur remise en eau en utilisant la digue d’origine. Elle construit aussi, sur une longueur de 900 mètres, avec un trop-plein ou déversoir de crue, une autre digue qui longe la rivière, Des aires de loisirs ont été aménagées aux abords du plan d’eau.

1 commentaire

  1. Bonnin Irwine a dit :

    Merci Guy d’avoir mis en ligne ces belles cartes postales « d’avant l’étang ».
    Ce projet, certes bénéfique pour la commune, et qui valorise le château en lui offrant un superbe miroir, fut pour moi un crève-cœur.
    Il noyait à jamais mes souvenirs d’enfant et d’adolescente, les pieds rafraichis en trébuchant sur les cailloux glissants de la Petite Sauldre, la pêche aux écrevisses armés de fourchettes, le premier maillot de bain bleu étrenné sous la cascade qu’on appelait « déversoir », les narcisses cueillis au printemps, les croquis maladroits du château, nos cris effrayés quand l’un de nous, téméraire, se risquait à plonger dans Le Trou du Curé dont l’eau sombre nous faisait supposer des profondeurs insondables et menaçantes, la grande pente que l’on descendait en courant jusqu’au « Petit Pré » (c’est ainsi que l’on désignait notre royaume), le transistor branché à 17h sur « Salut les Copains », les premiers éveils amoureux…
    Josette, Simone, Jacqueline, amies de ma prime jeunesse; Marie-Claire, Guy, Jeannou, Marie-Madeleine, François, Michel(s), Pierre, complices de mon adolescence, vous êtes avec moi lorsque je fais le tour de ce Plan d’Eau qui, si beau soit-il, n’aura jamais le charme de mon « Petit Pré ».

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