Communiqué par Mr Cravayat
Cher A11.II
Effectif
1° Toutes classes sociales depuis le Colonel COLOMB Chef département des F.F.I. du Cher de la famille Vogüé jusqu’au domestique de ferme et l’ancien combattant républicain de la guerre d’Espagne. (Lieutenant Colonel HUBERT)
Age : de 15 ans à 52 ans.
Situation particulière des FTPF.
en 1941 – Origine uniquement communiste, effectif 40.
en 1942 – 280.
en 1943 – Les S.T.O. entraîne la formation du maquis ;
7 groupes : 4 de 12 hommes, 2 de 10 et un groupe de 24. L’arrestation dans le courant de l’été 1943 du général CHALLE et de la plupart de ses collaborateurs (Libération Nord) porta un rude coup à l’organisation de la résistance. En février 1944 le commandant GANGNERON chef départemental de l’O.R.A. fut arrêté avec ses officiers sauf un.
en 1944 – Le recrutement s’intensifie, au débarquement allié il existe 150 hommes à Saint-Amand, 120 à Dun sur Auron, 360 à Bourges et 150 pour les différents maquis.
en juin 1944 – La résistance compte en combattants :
a) zone sud : 3.780 la plupart (3,000) provenant du 1er R.I. Picardie qui avait été dissout le 28 novembre 1943 et reconstitué par le Colonel « BENOIT » aujourd’hui Général BERTRAND.
b) en zone nord : 1.800 combattants dont 300 FTPF. Encadrement le 1er R.I. eut ses cadres actifs qui avaient été camouflés. Fin septembre, 3.000 dont 1.200 FTPF.
Exemple : colonel COLOMB, officier de réserve de l’infanterie coloniale ou par ces officiers sous-officiers qui firent preuve de cran : il y eut également des gendarmes, et soldats de gardes républicains.
Equipement
2° D’équipement jusqu’au 6 juin 1944 laissa fort à désirer, cependant, dans la zone sud de Cher le 1er R.I. avait en grande partie conservé le s…n et les groupes FTPF s’étaient emparés des stocks de la Garde à Guéret. L’école d’apprentis de Bois-Brieux, près de Pigny fournit également vêtements et couvertures. Ce qui manqua : chaussures, chemises. Dès que les parachutages furent organisés, équipements et habillements (vêtements, chaussures) anglais surtout parviennent : juin, juillet, août 1944.
Les groupes FTPF furent défavorisées, non en raison de leur origine mais surtout à cause du manque de liaison avec Londres et avec les groupes F.F.I. zone Nord.
Couchage
3° Sur la dure ou à la paille, le recrutement étant local ou régional les maquisards apportent leurs couvertures.
Cuisines
4° Etablies soit en plein air et à partir de juin emploi comme aides de cuisines des prisonnières : collaborateurs, Polonais, Hongrois.
• Jean Baptiste Magnon, connu comme le commandant Magnon
• Marcel Lalonnier alias Lieutenant Colonel HUBERT. De retour dans le département, le « colonel Hubert » prit le commandement départemental des FTP, en raison de la mort de Julien Girault, le « commandant Maxime », le 16 août 1944. Il réunit les groupes FTP au sein du 1er régiment populaire berrichon et participa avec ses 2300 hommes à la libération du département.
Les auteurs de Combattants de la liberté signalent qu’à la Libération « Hubert, le chef des FTP, fut détenu quatre mois à la Santé. Jugé, son acquittement n’arrêta pas les rumeurs calomnieuses qui circulaient sur son compte ».
• Général Bertrand alias colonel Benoît. FFI du Cher (commandant Bertrand, alias Benoît), comprenant le 1er RI reconstitué, la 33e 1/2 brigade FFI, les FFI du Cher-Nord du commandant Arnaud de Voguë, un autre maquis FTP, le maquis FFI-FTP du colonel Minguet, alias Surcouf, soit, face à la colonne, 23 compagnies, 225 mitrailleuses et fusils mitrailleurs et sept canons sortis de l’arsenal de Bourges ; plus deux escadrons français de jeeps du SAS (colonel Bourgoin, opération Spencer) et sept sections de jeeps parachutistes prêtées par le général de Lattre ;
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