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Après 1212, le village possédait hors les murs, deux faubourgs :
Le Grand Faubourg
le premier occupait l’actuelle Rue Eudes de Sully pour la partie comprise entre la place de l’église et le n°11. Il s’est appelé « Le Bourcanteau » puis « Le Grand Faubourg » par opposition au second : « Le Petit Faubourg ».
Le Petit Faubourg
Ce dernier, situé après le Champ de Foire et la rivière, existe toujours en bordure de la route d’Auxerre. Chez les Chapellois, il est encore connu comme étant le « Petit Faubourg », bien qu’ayant reçu, au cours des quatre-vingts précédentes années, pour diverses raisons, l’appellation « d’Alsace », « du Cul d’Ouasse » (1) entrainant le service du cadastre à l’appeler en 1938, plus correctement « Faubourg du Nid d’Ouasse ».
(1) Ouasse : pie, en berrichon.
Faubourg d’Alsace. Selon Serge Riffet, qui habite la maison de droite, celle à colombage un peu plus loin vers le bourg serait une écurie. Serge Riffet habite au deuxième perron, il est souvent assis sur les escaliers. Après son perron, il y avait les Guitarre.
« Au coin de la rue c’est Monsieur Huré et avant c’était Monsieur Dubois. Un jour, j’étais assis, il faisait froid, il y avait du verglas. Une Jaguar a dérapé et heureusement que c’était une Jaguar, si ça avait été une 2CV, la conductrice serait morte. J’ai fait un roulé-boulé vers l’arrière sinon je ne serais plus là. »
Serge Riffet
Voir le peintre Favière ?
Belle photo de l’époque, j’ai du mal à resituer les maisons avec tous ces changements.
Cette photo est prise du croisement rue St-Fiacre et rue du Faubourg d’Alsace (actuellement), avec vue sur le village vers le champ de foire, le lavoir.
Sur la droite il y a encore ces petites maisons, en revanche le café sur la gauche n’existe plus –il ne s’agit pas du bar de l’Étang, qui se trouvait plus en avant sur la même gauche–.