Amis Chapellois, à ce Champ de Foire
Et ses grands peupliers, vous étiez attachés.
Pour certains, c’était l’aide-mémoire
Du jour, où le village fut bombardé !…
Depuis, bien des jours se sont écoulés
Paisiblement, à l’ombre verte de ces lanciers,
Mais un automne, une mauvais tempête vint :
Terriblement secoués, brisés, nos peupliers
Vers le sol s’inclinèrent, c’était leur destin !
Hélas, il fallut bien envisager leur fin,
Cela ne fut pas sans hésitation et chagrin,
Mais du passé, il faut tourner la page !
C’est ainsi que sont tombés les peupliers,
Désormais, leurs riverains ont des soirs ensoleillés,
Et ceux qui, de ces bois se sont chargés,
Dans leur foyer, verront danser les flammes du passé
Et ce passé sans l’oublier, gardez l’espoir
Dans de prochains jours, de revoir
Et cela, pour votre grand plaisir,
Que de nouveaux espaces verts soient créés.