Partez à la découverte de la région Centre-Val-de-Loire à travers cet agenda illustré.
A l’intérieur vous retrouverez des histoires inédites sur le Berry, mais aussi des jeux, votre horoscope, des recettes de saison ou encore un programme sportif ! 
Replongez dans le passé et ravivez des souvenirs à travers des pages illustrées avec des photos anciennes.
Cet agenda illustré est parfait pour tous les amoureux de la région Centre-Val-de-Loire. 
Pas de doute cet Almanach est bien plus qu’un simple agenda et vous allez l’adorer !

Page 40

Les danses et musiques populaires du Berry sont ancestrales. Les « sonneurs » jouent avec des instruments « d’origine rustique très archaïques ». On retrouve le plus souvent une petite cornemuse appelée « musette« , associée à deux vielles.

La « musette » est particulièrement ancienne car on raconte que les bergers jouaient il y a déjà fort longtemps en menant paître leurs troupeaux.
Cet instrument à vent se compose d’une outre ou « panse » en peau de mouton et tissu et quatre « chalumeaux« . Par une pression du bras, on fait passer l’air vers la anche. Plus les notes jouées sont aiguës, plus la pression doit être grande.
Les chalumeaux en bois tourné possèdent chacun un rôle précis. Le « bourdon » sert à tenir l’instrument, le « bouffoué » à souffler pour remplir l’outre, le troisième est ornemental, enfin le « hautbois » est la pièce maîtresse de la cornemuse. Ce dernier contient une fragile anche de roseau qui permet de donner un son. On joue sur les huit trous, quatre pour la main gauche et quatre pour la droite.
Comme le dit Jean-Louis Boncœur, « c’est cet ensemble qui, grâce au « lûté » ou au « doigté » de l’instrumentiste (le « Cor’museux »), donne ce timbre si particulier, cette voix si pittoresque et sauvage, apanage des vrais « Maîtres Sonneurs » chantés par George Sand, et dont les accents sont très chers aux gens de « cœur de France ».

Cet instrument à cordes et à roue est plus récent que la cornemuse.
Cet instrument date du Moyen Âge où il fut tour à tour l’apanage des mendiants puis des salons chics.
« La vielle du Berry, dont la facture et « le doigté » différent peu de ceux des provinces voisines, comporte une caisse en forme de luth (en amande), faite de neuf côtes en bois d’érable, de sycomore ou de noyer ; le dessus (ou table), est une mince planche de sapin.

Aux extrémités de la caisse, d’un côté, la manivelle (ou poignée) entraînant l’axe de la roue-archet en bois dur : érable, buis, hêtre, ou cormier.
De l’autre côté : la « tête » en bois sculpté, portant les chevilles pour la tension des cordes. Ces cordes sont au nombre de six, dont deux « sonnent » le chant ; deux bourdons (dont un est très peu utilisé) ; la « mouche » et une (très importante pour le « coup de poignet ») : la « trompette ». De plus, quatre timbres de résonance sont tendus au ras de la table.
Les accords sont : le sol (accord ancien), et le (accord plus récent, et, surtout, plus courant).
Le clavier comporte quatorze (ou quinze) touches à poussoirs (où « sautereaux« ), noires et blanches, comme celles du piano ; les noires pour les tons naturels, les blanches pour les demi-tons ».


Un clic sur les images et les liens renvoie aux sites concernés

Rédigé par

Jean Nicaise

Ingénieur audiovisuel résidant dans le nord-est de Paris, passionné de culture et soutient activement les associations culturelles, enrichissant la vie culturelle des communautés.