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Ce carnet servira de support de communication aux activités du Club Berriaud du village d’Oizon (Berry Nord)

En parler berriaud, j’pourins bin, berlaiser un bon moument.
(En parler berrichon, nous pourrions bien discuter un bon moment.)

Bien que moins connu que le breton, le parler berrichon, déformation issue de l’ancien Français, est une parlure encore pratiquée par ses locuteurs qui souhaiteraient partager et transmettre leur langue régionale aux lecteurs désireux de pratiquer le berrichon, à ceux souhaitant l’apprendre et aux linguistes soucieux de l’étudier. Nous avons donc affaire à un patrimoine culturel immatériel au sens de l’article 2 de la convention UNESCO :
« On entend par “patrimoine culturel immatériel” les pratiques, représentations, expressions, connaissances et savoir-faire – ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés – que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel.
Ce patrimoine culturel immatériel, transmis de génération en génération, est recréé en permanence par les communautés et groupes en fonction de leur milieu, de leur interaction avec la nature et de leur histoire, et leur procure un sentiment d’identité et de continuité, contribuant ainsi à promouvoir le respect de la diversité culturelle et la créativité humaine. »

Marcel, un vieux gâs1 qu’é domestique dans un domaine, employé coumme vacher cheu l’Constant à « La Guillotiée » d’Ouèzon va parti pou trouver ene aute patron à la louée d’la Toussaint à Aubigny.

L’vé à cinq heures, i saurt de l’abat-foin, va cuser pis aff’ner ses vaches avant qu’à seillin tirées par la sarvante dans un moument, pis va emm’ner l’fumier su l’tâs au mitan d’la cour.

1 Un vieux gâs c’é un jeûne gâs qu’è pâs marié. C’é pareil pour la fille, qu’j’app’lons vieuille fille.


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Rédigé par

Dany Toussaint

L'origine TOUSSAINT dans le Berry en remontant au XIXème siècle est de Blancafort et Dampierre en Crot.
Il faut signaler que le nom de TOUSSAINT vient des enfants trouvés le jour de la TOUSSAINT généralement aux portes des églises. Il en existe donc une multitude qui ne sont pas de la même famille.