Berry Magazine n°31 – septembre 1994 – page 61

Drôles de vacances que celles qui s’ouvrent pour Joël Petit, gamin de Paris, pendant l’été, à Massay près de Vierzon. Le 3 septembre 1939, en effet, le tocsin de l’église annonce l’entrée en guerre de la France. Aussitôt le petit Parisien est envoyé chez ses grands-parents, à La Chapelle-d’Angillon, où l’on pense qu’il sera plus en sécurité que dans la capitale.

Il séjournera pendant un an, goûtant aux charmes simples de la vie campagnarde d’alors : la pêche, les champignons, le bon lait de « chieuves », l’école de Monsieur Guillon, le catéchisme, la communion, les premières « bonnes amies »…

Juin 40, c’est l’arrivée des Allemands que précèdent des cortèges de réfugiés. Puis, le 18 juin de ce mois, le bombardement meurtrier de La Chapelle-d’Angillon par l’aviation ennemie. A l’heure des commémorations de la Libération, Joël Petit nous révèle ses « mémoires de guerre » berrichonnes, tour à tour insouciantes et inquiètes.

Famille Petit Recensement 1936, 6M 0318

Recensement 1936, 6M 0318

Les grands-parents de Joël PETIT habitent en 1936 et 1946 au Faubourg (rue Amédée LUREAU)

Avec grands-parents
Grand-père jardinier
Grand-père réserviste
Communion
Libération
Avec grands-parents Grand-père jardinier Grand-père réserviste Communion Libération

…/… « Ma grand-mère elle, comme bon nombre de femmes du village se rend régulièrement au lavoir communal. Avec sa « bérouette », elle traverse ensuite la passerelle près du cimetière qui entoure l’église. Le pignon de celle-ci est surmonté de la statue de son saint patron, un Saint-Jacques peu connu, dont j’ai longtemps cru qu’il s’agissait de l’apôtre de Compostelle. »

Berry Magazine n°31 – septembre 1994

Google Maps 2019 33 rue Amédée Lureau

Rédigé par

Jérôme Tschill

Archiviste