Le propriétaire était monsieur Lacord Louis
La maison était située sur l’ancienne route nationale 140. Il s’agit maintenant en 2023 de la maison de Jérôme Soulat

État des destructions d’immeubles subies au cours des événements de guerre

©Archives départementales et patrimoine du Cher

d) Immeubles appartenant à des particuliers

©Archives départementales et patrimoine du Cher

B. Immeubles partiellement détruits et inhabitables en l’état

©Archives départementales et patrimoine du Cher

Sous-sol : 3 pièces ; Rez-de-chaussé : 3 pièces et salle de bains ; étage : 3 pièces et salle de bains ;
Reste sous-sol et murs du Rez-de-chaussé. Hangar à refaire.

Cadastre parcelle B 295

Cadastre B 295

Nous reproduisons ici des bribes du Procès verbal de constat de dégâts du bombardement :

PV de constat 20 août 1940 pour un immeuble de 1937

Que cet immeuble construit en mil neuf cent trente sept a été très gravement endommagé par le bombardement aérien du Dix-huit juin dernier ; plusieurs bombes étant tombées à proximité et l’une notamment à un mètre cinquante de l’angle N.O.

La maçonnerie du sous-sol n’a pas de mal sauf l’angle Nord-Ouest qui se trouve à un mètre cinquante du point de chute d’une bombe et devra être repris sur un mètre de large de chaque côté. De même, le mur de l’escalier extérieur est tout soufflé et il devra être remonté.
Les murs de rez-de-chaussée construits en briques creuses de 40/20/15 posées sur 0.20 peuvent être utilisés jusqu’au niveau des linteaux. Le reste est complètement anéanti et aucune autre récupération n’est possible.
Tous les plâtres sont tombés et les menuiseries brisées. La charpente, la couverture-zinguerie et l’électricité sont pulvérisées.
Cette villa était couverte en tuiles du type « Montchanin 13 au mètre carré » et la charpente en sapin du Jura.
La pompe sous pression n’existe plus mais par contre la chaudière du chauffage central ne semble pas avoir de mal.

Architecte de la nouvelle maison par La foncière familiale le plan

M. Louis Polydore Ernest Lacord (1875-1942 – famille originaire de Charente Maritime) était brigadier des eaux-et-forêts à Méry-ès-Bois (maison forestière des Loges) avant de prendre sa retraite à La Chapelle-d’Angillon. Sa maison toute neuve (datait de 1937). Son épouse était de Mérié (Louise Justine Alphonsine Lagogue 1878-1964).

@Archives de la mairie de La Chapelle-d’Angillon

Google Maps – Juin 2012

3, avenue Alain-Fournier

Rédigé par

Anne-Marie Gault

Notre factrice qui connaît bien sûr toutes les adresses des maisons. Un savoir précieux.