Il arriva à la Chapelle par Achères

Le secret des premiers capétiens par Marie-Madeleine Martin. Page 132.

Jacques part pour cette vallée et se trouve protégé par un très puissant seigneur de la région : Robert. L’ermite construira une cellule avec des branches d’arbres reliées par des lianes… Il mourra sur les lieux de sa retraite et l’extension de son culte engendrera le village actuel de la Chapelle d’Angillon… (2).

(2) Toutes mes recherches m’ont conduite à découvrir le lieu des résidences de l’ermite, sur la rive droite de la Petite Sauldre et non sur la rive gauche. Rappelons-nous toujours qu’au Moyen-Age, la Chapelle d’Angillon s’étendra aussi bien sur la rive gauche que sur la rive droite et que, des lieux comme « les Gillons » ou « la Forge » sont sur la rive droite.

Le prieuré de St Fiacre, établi au 16e siècle, devait rappeler ces établissements de l’ermite sur la rive droite. Le village dit Saxeau était indéniablement sur la rive droite, lieu de forges celtiques très actives.

C’est bien plus tard que, les marécages primitifs ayant été aménagés par les moines, le village actuel, né du culte de l’ermite, s’établit et s’étendit sur la rive gauche, ainsi que l’actuel château de Béthune. Le premier oratoire de St Jacques, auquel succéda la première église-chapelle, a pu être fondé néanmoins sur la rive gauche, en un lieu formant plateforme, non loin de l’excavation appelée par les paysans « le trou du curé ». A la place de l’actuel plan d’eau, il y avait une prairie, sur laquelle s’élevait cette première église-chapelle, oratoire de St Jacques et où il mourut sans doute. Le point capital pour le village de la Chapelle, c’est la charte de Gilon de Sully, en 1604, qui lui donna à jamais possession des reliques du saint ermite, et fonda même son existence de commune libre, puisque l’alleu monastique deviendra ensuite une cité.

J’ai rétabli une statue de l’ermite, en tournant l’édicule qui l’abrite vers Achères, d’où il arriva à La Chapelle ; et en établissant le tout, assez près de la Fontaine St Jacques, un lieu encore des pérégrinations de l’ermite.

Rédigé par

Sam Burette

Histoire, Régionalisme, bibliophile