
Dans le cadre de la labellisation « Bourges Capitale Culturelle Européenne 2028 », l’Association Culturelle de la Chapelle-d’Angillon (ACCA) a été sélectionnée pour suivre le parcours des ateliers du CR! et obtenir une visibilité et un financement adapté à leurs ambitions.
Leur projet est le suivant : faire de la Sente Verte sur le territoire une entité artistique mettant en lumière nos villages et donnant envie aux randonneurs de découvrir les paysages de Sologne mais aussi ses villes et villages, invitant à sortir du senyier pour explorer nos bourgs.
Le projet de l’ACCA comporte une partie « aménagement », des abords de la Sente verte avec
• l’installation d’œuvres d’artistes de façon pérenne ;
• un projet « Land-Art » au milieu des travées restantes entre Ennordres, La Chapelle-d’Angillon et Ivoy-le Pré.
L’ACCA répertorie actuellement les parcelles attenantes à la Sente verte d’Ennordres à Ivoy-le-Pré afin de les mettre à la disposition des artistes pour exposer leurs œuvres.
Une réunion publique sera organisée
Vendredi 29 août 2025
à 18h30, à la salle des fêtes de la Chapelle-d’Angillon,
pour échanger autour de ce projet entre propriétaires, artistes, bénévoles liés au projet, administrés curieux.

https://emiliebreux.tumblr.com
Emilie Breux
Née en 1985. Vit et travaille entre le Berry et Paris. Émilie Breux est une artiste plasticienne, diplômée de l’École supérieure d’arts et médias de Caen-Cherbourg en 2011.
Émilie Breux redonne forme à une présence, celle d’un arbre tombé mais encore habité, comme s’il retenait quelque chose de vivant. Son installation prend racine dans une inquiétude profonde face à la destruction des forêts, l’industrialisation massive, les coupes rases qui balafrent les paysages. Pour cette installation, elle collecte des branchages et différents bois dans le Berry. Certains troncs sont ensuite travaillés avec minutie par un geste de marqueterie, à la fois rigoureux et respectueux.
Le bois devient à la fois matière, mémoire et langage. En le taillant, l’artiste ne cherche pas à le dominer mais à le faire parler autrement. Les arbres deviennent ainsi les témoins du passé qu’ils ont traversé, du présent qu’on leur impose et du futur qu’ils semblent interroger. À la fois marqués par la disparition et porteurs d’une présence, ils veillent silencieusement, comme s’ils avaient encore quelque chose à dire. Dans ce face-à-face avec eux, c’est peut-être notre propre manière d’habiter le monde qui vacille un instant. »