18/06/2024, 15:13 

J’avais une grand-mère et une arrière-grand-mère qui sont nées et enterrées à la Chapelle-d’Angillon. Cette arrière-grand-mère n’a pas voulu qu’on se sauve, comme on disait en 1940. Donc, on est restés à Achères, au hameau des Chavignats. Et moi, le 18 juin, je n’ai pas entendu le bombardement de la Chapelle. Par contre, j’entendais les adultes, les heures qui ont suivi, discuter que des bombes étaient tombées, quelque part. Enfin, qu’il y avait des morts, enfin, des passants. Moi, j’étais obnubilé par le flot de civils et de militaires qui montaient la côte des Chavignats. C’est-à-dire, sur la départementale 20 actuellement. C’était quelque chose, des gens qui poussaient des brouettes, des voiturettes d’enfants, etc. C’était l’apocalypse. Voilà, donc je n ‘ai pas entendu. Il y avait tellement de bruit. C’est tout ce que je peux dire sur le bombardement. 

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Témoignage – transcription du témoignage d’Emmanuelle Toudert au sujet d’Emile de Robert – 18 juin 2024


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Rédigé par

Hortense Ray

J'ai choisi de me concentrer sur les défis concrets liés aux vols spatiaux et aux voyages aériens, plutôt que de simplement rêver de l'espace. C'est pour cette raison que j'ai préféré suivre la formation TEAM (Technologies pour l'énergie, l'aérospatial et la motorisation) à Polytech Orléans.