Cette coiffe de fête est un luxe. Elle représente un symbole ainsi qu’une marque d’identité. La coiffe, rangée à l’abri de la lumière dans le livre de coiffes à feuillets bleus, ne sera jamais posée directement sur les cheveux. Elle est protégée par une Cayenne (sorte de sous-coiffe) qui la soutient et lui assure une bonne armature, la préservant de la salissure. Pour la Berrichonne, la coiffe de fête demeure l’ornement par excellence. Notre paysanne ou citadine ne laisse dépasser aucun cheveu. N’oublions pas qu’au XIXe siècle, se présenter décoiffé présageait indécence, vulgarité, voire impudicité.
Lors des grandes occasions, la coiffe fait autorité en matière de coquetterie féminine.
Celle du XIXe siècle présente un fond brodé, celui des grandes coiffes à pans plissés à l’ongle a de fins motifs floraux.
La coiffe n’en demeure pas moins un signe ostentatoire de l’aisance de l’époux qui se manifeste par la richesse des rubans de la floque (en satin) qui couvre la nuque ainsi que la matière des épingles (or ou vermeil) qui maintiennent la coiffe.
La pose de la coiffe peut prendre plus d’une demi-heure, pour la fixer dans les règles de l’art. Elle est rivée par deux épingles qui viennent se mettre sur la partie bleue juste au-dessus des yeux (coiffe berrichonne).
La coiffe carrée de La Châtre est composée de 2 parties : le fond de coiffe, appelé la Cayenne la coiffe brodée.

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Dentellière et coiffe berrichonne


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