Rédigé par
Emmanuelle Toudert
École du Louvre. Guide touristique.
Licence des métiers de l'édition et des ressources documentaires.
Master Art-thérapeute.
Baptisée à La Chapelle-d'Angillon, le village de mes racines, en toute humilité je fais un retour à ma terre. "Humilité" = humus, terre.
Parmi les avancées, j’ai trop envie d’écrire que l’art-thérapie en fait largement partie ! On en parle pas encore assez, surtout dans les petits pays !
Bonjour Emmanuelle,
Votre Power-Point est très clair et explicite.
Ça m’effraie toujours de lire ces troubles de stress post-traumatique (TSPT), appeler avant névrose traumatique par le neurologue allemand Hermann Oppenheim (1889).
– Les symptômes non spécifiques du TSPT
– Trouble psycho-traumatiques
– La personnalité se réorganise
– Réactions d’une victime non prise en charge
– Les manifestations liées à l’agression
Conséquences de l’évitement
– Évitement – résilience
– Le devoir de mémoire
La mémoire n’oublie pas. Cette défaillance de la mémoire. Une altération de l’hippocampe, petite région du cerveau dans laquel se logent nos souvenirs, serait à l’origine du souvenir traumatique. Les mécanismes du cortex frontal contrôlant les souvenirs au sein de l’hippocampe seraient également impliqués dans le développement du stress post-traumatique.
Comment « réparer » ceci ? c’est impossible. Le cerveau et le corps sont en constante inondation de souvenirs etc. C’était comme ci la guerre et autres sont en constants mouvements.
Il faut juste apprendre à ne pas se noyer, apprendre à ne pas se tuer nous-mêmes.
La recherche avance, des aides sont là pour aider les traumatisé.e.s, mais c’est un gros travail. À ce moment-là, le cerveau commence à respirer de l’air plus pur.
« A Hiroshima, c’est ce droit des faibles de demeurer dans la mémoire des vivants qui a été confisqué. A la Chapelle-d’Angillon c’est à 23 personnes (inconnues) que l’on a confisqué la mémoire. »
Confisqué, ça me ramène à ne pas être là, à un bâillon, à un verrou dans la mémoire.
Il était important d’expliquer tout ceci aux personnes, peut-être même d’y revenir plus tard après un recul.