Château de Béthune à la Chapelle d’Angillon – 130×97 – Invitation pour le vernissage du mardi 22 novembre 1977

Marc CHAPAUD est né à Paris en 1941.
Il a étudié à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 1958-59 section Architecture et en 1960-61 section Peinture qu’il quitte en 1962 après avoir fait plusieurs ateliers.

Expositions particulières :

1958 première exposition – Galerie du Colisée, Paris
1960 : Galerie de la Concorde, Paris
1961 : Galerie du Colisée, Paris
1963 : Galerie d’Art, Castres
1963 : Hôtel Alexandra, Le Touquet
de 1966 à 1969 : 4 expositions annuelles, W & J. SLOANE, Beverly-Hills (Californie, U.S.A.)
1969 : Galerie Montparnasse 47, Paris
1973 : Fuji International Art Gallery, Tokyo (Japon)
1994 : Galerie Léadouze, Paris
1996 : Galerie Hénot, La Rochelle
1998 : Galerie Hénot, Enghien-les-Bains
2003 : Galerie Hénot, Enghien-les-Bains

De 1970 à 1988  fut en exclusivité Galerie Laurens, avenue Matignon à Paris où il effectuait chaque année une exposition thématique :
1973 : Venise – 1974 : Bruges – 1975 : Paris – 1976 : La Corse – 1977 : La Sologne – 1978 Amsterdam – 1979 : La Bretagne – 1980 : Villages de Provence – 1981 : Paysages – 1982 : Le Japon 1983 : La Route Jacques-Cœur – 1984 : Fleurs et Jardins – 1985 : Les Rues de Paris à l’époque de Victor-Hugo – 1986 : Rome et paysages d’Italie – 1987 : Delft.
Participation à de nombreuses expositions de groupe dans différentes galeries tant en France qu’à l’étranger : Paris, Bruxelles, San Francisco, Tokyo, Osaka, Los Angeles, Atlanta, en  Louisiane, Côte d’Ivoire, Enghien-les-Bains, et aux principaux salons parisiens.
Outre les galeries Léadouze de Cannes et Paris et Hénot d’Enghien-les-Bains où ses œuvres sont présentées en permanence, Chapaud est également présent à Metz, Luxembourg, Bruxelles et Chicago.

Ce qui surprend lorsqu’on découvre les œuvres de Chapaud, c’est à la fois leur puissance, leur sensibilité et leur perfection technique.
Marc Chapaud est devenu l’un des chefs de file de l’école figurative française, grâce à sa technique picturale exceptionnelle liée à de très beaux glacis. Chantre d’architectures bordées d’eau comme on en trouve à Bruges, Prague, Saint Pétersbourg, et surtout Venise, il s’attache à nous rendre une certaine réalité des choses, et sait la dépasser avec une émotion profonde et immanente. Ses couleurs si subtiles, inondées de lumière argentée ou de teintes rares comme son bleu translucide nous forcent l’admiration. Il transpose dans ses paysages une calme puissance et la sensibilité d’une poésie romantique. Chapaud nous captive parce que son art nous fait entrevoir un univers pourtant habituel mais jamais révélé à notre regard en faisant naître la poésie du réalisme le plus juste.
Maîtrise des traits, profondeur des paysages. Des brumes du Nord à la lumière de Toscane, Marc Chapaud nous entraîne dans sa vision du Monde rempli de douceur et de sérénité. Cet amoureux de l’architecture transmet, dans son œuvre, cette multitude de vibrations que le soleil donne à la pierre. Témoin de son temps comme des splendeurs du passé, ce Canaletto du XXe siècle est l’enfant chéri des grands collectionneurs ; vous ne regretterez pas le détour en allant admirer ses dernières œuvres.

Arts Magazine Monte Carlo 2000

Paysages de lumière. C’est sans doute d’abord la lumière qui accroche le regard de celui qui découvre une œuvre de Chapaud. Une luminosité très particulière rendu perceptible par une parfaite technique picturale

Né à Paris en 1941 et formé à l’École Nationale des Beaux-Arts, Marc Chapaud est considéré comme l’un des chefs de file de l’École figurative française. Inlassable voyageur, il est sans cesse à l’affût de nouveaux paysages (Venise, Rome, Paris, les Châteaux de la Loire…) Mais les vues qu’il choisit et immortalise sur la toile ne se limitent jamais à une simple retranscription du réel. Elles en sont plutôt une interprétation sensible et romantique. Façades, arches et autres monuments captent la lumière argentée et les teintes subtiles de sa palette.

L’Évènement des Arts de Bruxelles 2000

Loin de revendiquer sa terre de France, ce grand peintre a fait de la terre entière sa patrie. Dans son éternelle recherche de la nature, l’Homme ne sera jamais présent, mais continuellement représenté dans la Création au travers des châteaux, des monuments, des rues et des canaux

Dans une époque où les peuples sont abreuvés d’horreurs, son chant d’amour pourrait être aussi un cri de désespoir projetant à nos regards les beautés du passé. La société oblige toujours l’art à la suivre dans sa décadence. Seuls les grands artistes peuvent y échapper non seulement en vertu de leur génie, mais aussi parce que leur force et leur don leur permettent de dominer le monde qui les entoure, et ainsi de s’élever dans une sphère plus haute.
Marc Chapaud témoigne du temps qui passe laissant pour héritage à nos enfants des paysages paisibles.

Arts Magazine Monte Carlo

Marc Chapaud, une sensibilité maîtrisée

La réalité des choses n’est jamais vraiment réelle quand il s’agit de peinture… Si l’œuvre de Marc Chapaud, peut être qualifiée de figurative, il en exprime toutes les qualités, sans s’égarer dans les pièges qu’elle peut lui tendre. Ce qui surprend, quand on découvre ses pay­sages de Toscane ou de Venise, c’est l’extrême précision avec laquelle il traduit les lieux qu’il peint, tout en préservant la finesse et la douceur qu’ils recèlent.
Décrire, ne veut pas dire « tout dire ». L’artiste est celui qui choisit, son sujet, sa composition, sa lumière, ses teintes. C’est en cela qu’on le recon­naît, par cela qu’il épanouit son art. Pourtant, quelque chose lui échappe toujours : son style, Chapaud, peut s’évader à son aise, sans manière de ressentir et de laisser vivre sa sensi­bilité. Grâce à sa technique, Marc en être dépendant ou freiné. C’est sa force. Avoir la possibilité d’ou­blier les  contraintes d’un art permet de se consa­crer entièrement à sa puissance d’évocation, et de laisser libre court à ses enthousiasmes et à ses élans. C’est avoir la possibilité de s’appuyer sur un métier sûr, sans y penser, afin de se consacrer à transposer la poésie contenue dans chaque nuance, dans chaque lumière, dans chaque détail. Notre contemplation du travail du peintre peut alors y trouver tout son plaisir, sans avoir recours à une observation analytique ou intel­lectuelle. C’est le propre des grands que de per­mettre cela. L’œuvre de Marc Chapaud, en est un vivant témoignage. Reconnu dans le monde entier, il se place, en toute évidence, comme l’un des chefs de file de l’école figurative française.
Ses paysages resteront longtemps dans les collections des amateurs et dans les familles, comme un héritage pictural sans âge, parce que hors des modes et du temps.

Patrice de la Perrière, rédacteur en chef de l’Univers des Arts

Octobre 2004, à l’occasion de l’exposition de la Galerie Hénot d’Enghien les Bains.  

Rédigé par

Diane Lasne

Responsable administrative et financière