1988 – 1990 Réalisé par : Bernard Mandon En ligne le 03 Dec 2020
La Châtre (36)
Commentaire [noir]. Vue de photos présentant des dentelières et d’un article :
« La Châtre Indre, Les mères de Famille qu’marion leur fille sont priées de s’adresser pour faire leurs coiffes à la Dragonne qu’a la renofninée d’vendre bon et pis pas trop chéraude, aile demeure à La Châtre, place du Marché-au-Blé. Aile tein aussi toutes les Parures de Mariées ».
A La Châtre une association de femmes se consacre à maintenir vivante la tradition des dentellières en restaurant des coiffes anciennes. Vue d’une femme travaillant la dentelle à l’aiguille. Vue d’une image présentant une berrichonne de 1830 environ portant une coiffe très volumineuse. Une femme montre la reproduction d’une coiffe de l’époque. Explication de l’origine de ses coiffes en provenance d’Italie, elles faisaient partie de la corbeille de mariage de Charlotte d’Albret mariée à César Borgia en 1499. Cette coiffe a été adoptée par les berrichonnes.
Présentation d’une coiffe plus petite qui sera portée jusqu’en 1910. Présentation de la cayenne en piqué, support de la coiffe, du fond azuré que l’on trouve uniquement dans le Bas-Berry. Pose de la coiffe avec le fond brodé main sur du tulle avec de la dentelle faite à la main. Il faut 43 heures pour fabriquer 1 cm de dentelle. Aujourd’hui elle est fabriquée de cette façon uniquement pour les musées.
Une des femmes effectue une opération de paillage avec des tiges d’acier. Explication sur la préparation pour la pose d’une coiffe, d’abord la cayenne avec les galons fixés avec des épingles, pose de la coiffe, serrage avec les galons. Historique et usages de la coiffe. Pose du nœud et de la finition le tout tenu par des épingles. Présentation des trois châles très travaillés dont le carré. Vue de la pose du châle de cérémonie. Vue de poupées en costume de berrichonne.
Carton de fin : « Promotion Marco Polo ».
8 mai 2024
L’association ne détient plus qu’une infime partie du don. Madame Marie-France Heuclin de « La Saint-Jacques » a prétendu, que ces parures avaient été données à « La Saint-Jacques ». L’ACCA est une association culturelle ce qui n’est pas le cas de La Saint-Jacques.
Madame Wilhelmine Estèves, décédée il y a quelques années, n’a pas laissé de directives et personne n’est venu réclamer les costumes. Nous avons eu le grand tord de publier ces remerciements. Nous n’avons jamais eu aucun contact avec « La Saint-Jacques » qui ne se manifeste que pour alimenter « les petites histoires » chapelloises.
Bonjour 👋
C’est magnifique 😉👏👏