Léonce de Vogüé maitre de forges
À l’automne 1834, Léonce de Vogüé acquiert les propriétés d’Ivoy-le-Pré, comprenant 3 000 arpents de bois et une forge.
En 1833, il achète la forge d’Ivoy-le Pré (Cher) et les terres et bois autour, il y emploi 80 à 100 ouvriers.
En Berry, son directeur Estoublon, le presse d’établir un nouveau haut-fourneau. Mais comme l’établissement d’Ivoy-le-Pré ne se prête guère à l’agrandissement, Léonce décide de déplacer son industrie à Bourges.
Le fer berrichon
Depuis l’Antiquité le fer est présent dans les sols du Berry. Les zones d’extraction de minerai sont nombreuses, en particulier au nord de Bourges. L’une d’elle s’étendait d’ouest en est de Massay à Neuvy-Deux-Clochers. Au XIXe siècle, l’activité dans les forges d’Ivoy-le-Pré et de Vierzon est importante.
Almanach du pays Berry 2007 – page 102
Visite guidée de l’ancienne forge d’Ivoy le pré
En 1975, il y avait 150 personnes
De 1978 à 1981 on était 281.
Il y avait deux affaires : Auray le Gac (la nouvelle usine). Pièces pour Honda, Renault, Peugeot, Caterpillard et les télévisions.
CFA = compagnie française d’aviation (la vieille usine). Robinetterie et décoltage.
Grosse forge
Les forges ont été construites en 1639 pour François et Jacques Olier de Verneuil, mais elles ont été démolies au début du 19e siècle.
De nouvelles forges ont été édifiées après 1834 pour Léonce Louis Melchior de Vogue et ont été en activité jusqu’en 1860.
Cependant, ces bâtiments ont également été démolis au 20e siècle.
Description de l’usine de la Forge par Louise Chabin
Usine de la Forge
Des lettres datant de François 1er du 1er avril 1527, et un procès verbal de bornage du 20 mars 1528 attestent la présence de forges, sur la Petite Sauldre, à l’emplacement d’un ancien moulin à foulon.
Vers 1639, François Olivier de Verneuil, directeur des minières de France, seigneur d’Ivoy, construit une nouvelle usine et en assure l’exploitation pendant un certain temps.
Vers 1735 Hardouin de Morel, marquis de Putanges, reconstruit une usine sur les ruines de l’ancienne – L’exploitation en fut assurée par les propriétaires successifs.
• Marquis d’Aubigny décédé en 1780
• Louis Drummond, Comte de Melfort décédé en 1788
• Pierre Milcolombe de Melfort décédé en 1790
Bonjour, merci de nous faire partager l’histoire de l’ancienne forge d’Ivoy-le-Pré 🙂
L’importance de garder ces souvenirs afin de pouvoir les partager, ainsi la vie continue certes d’une autre façon mais elle est là ! L’empreinte de « l’ancienne génération est là »