En 1848, lors de la Deuxième République, des arbres de la liberté sont plantés dans de nombreuses communes de France. Comme on peu lire dans cette estampe ci dessous : « Dans la capitale, dans toute les villes de la commune de France, des arbres de la liberté on été plantés aux acclamations générales de la population. Elles attestent, par cet acte et par ce symbole, la joie qui leur causait l’ère nouvelle de la liberté qui a brillé pour la France en Février 1848. Le peuplier fut adopté à Paris et dans beaucoup de localité, comme emblème de la régénération sociale.

« L’arbre de la liberté n’est autre chose que l’ancien « mai » que les paysans plantaient généralement à l’occasion des fêtes votives, tradition héritée sans doute des vieux cultes païens. Les premiers arbres de la liberté furent plantés dans le Périgord dès le mois de janvier 1790″

J. Godechot PUF 1951, p. 233.

Bibliographie

Erik Fechner, « L’arbre de la liberté : Objet, symbole, signe linguistique », Mots : Les langages du politique, vol. 15, no 1,‎ 1987, p. 23–42 (DOI 10.3406/mots.1987.1350).

Carte postale premier jour – Philatélie 1991

©Coll. Toudert

Musée de La Poste

En 1991, à l’occasion du bicentenaire de la révolution, la poste émet ce timbre sur l’arbre de la liberté.


Bulletin municipal n° 4 décembre 1991
Page 3

Plantation de l’Arbre de la Liberté par Monsieur le Maire et le Conseil municipal, devant une foule nombreuse. Rappelons qu’il s’agit d’un second arbre, le premier ayant été victime de vandalisme.
Il s’agit d’un orme offert gracieusement par la Direction d’Agri-Cher. Nous lui adressons nos remerciements.
Voici le compte-rendu de cette manifestation, paru de le « Berry Républicain » du 20 mars 1990, sous le titre « Un Orme pour la liberté ».

« Mutilée dans un profond respect de la liberté, la commune de La Chapelle-d’angillon se devait de replanter l’arbre de La Liberté. Dimanche matin, à 11 heures, toute la population était réunie pour cet événement. Tout comme le 11 novembre du l’année du bicentenaire, où le docteur Heuclin, conseiller général, avait présidé la mise en terre d’un magnifique liquidambar très prometteur ; malheureusement, la nuit du 31 décembre, pour des raisons inconnues, il a été saccagé.
« Chacun était scandalisé par ce geste irréfléchi et maitre Guilloteau, maire de La Chapelle, le rappelait ce dimanche dans son allocution, soulignant « la conduite impardonnable, la liberté doit se respecter ».
« Grâce au geste généreux d’Agri-Cher, c’est un orme qui a été planté solennellement, au même endroit, une espèce résistante à la fameuse maladie, la graphiose, qui a anéanti tous les arbres de cette variété. M. le Maire souhaita que, cette fois, l’arbre de La Liberté résiste aux intentions malfaisantes.
« Après avoir laissé les enfants jeter une poignée de terre au pied de l’orme, chacun se dirigeait vers la salle des fêtes pour un vin d’honneur, celui de la liberté ».

Rédigé par

Maxime Audiot Sanchez

Un des élèves de l'école d'Alain-Fournier