Les militaires qui étaient à La chapelle en 1917 appartenaient à un bataillon du du 260e régiment d’infanterie territoriale.
Ce régiment n’existait plus en tant d’unité depuis le 9 avril 1916 date à laquelle son état-major et sa compagnie hors-rang ont été dissous. Les 3 bataillons ont continué d’exister en tant que bataillons d’étapes détachés.
LE CALLOCH Henri Francois Auguste – FM class e 1888 – Brest – 1121 – 1_r_1044_151
Né le 18 mai 1868 (lundi) – Brest, 29200, Finistère, Bretagne. Décédé le 15 août 1948 (dimanche) – Saint-Brieuc, 22000, Côtes-D’Armor, Bretagne, FRANCE, à l’âge de 80 ans Avocat – Lieutenant
Service militaire – Brest, 29200, Finistère, Bretagne
REGISTRES MATRICULES
Bureau de recrutement : Brest
Classe de mobilisation : 1888
Cote de registre : 1R1044
N° de la vue : 151
N° matricule de recrutement : 1121
Profession lors recensement : étudiant
Niveau d’instruction : bachelier, licencié, etc…
19 février 1921 : | Décoration Chevalier de la Légion d’Honneur |
Lieutenant au 87e régiment territorial d’infanterie
de FROISSARD-BROISSIA Marie Berckmans Flavien Hilaire – classe 1886 – Belley – 803
« Le commandant DE BROISSIA pousse de véritables cris, gesticule quand il découvre que je suis de Brest et que j’habite dans la même rue que son beau-frère Didelot. Je couche à l’hôtel en attendant de trouver une chambre. »
Carnet de route du Lieutenant Henri Le Calloch du 1er mai 1915 au 19 janvier 1918
Le commandant « fantaisiste » est le commandant Marie Berckmanns Flavien Hilaire de FROISSARD-BROISSIA. Sa fiche matricule est malheureusement incomplète (AD01 classe 1886 – Belley – 803).
LE SAVOUREUX Henri – FM Classe 1901 – Seine – 4770 – archives_FRAD075RM_D4R1_1127_0374_D
Le capitaine-médecin : Henri LE SAVOUREUX (AD75 classe 1901 Seine 4770) né le 5 janvier 1881 à Paris 6, est décédé le 20 juin 1961 à Chatenay-Malabry, inhumé au cimetière Montparnasse, il a été transféré à l’ossuaire du cimetière de l’Est le 21 octobre 1993.
« L’élégant docteur LE SAVOUREUX, docteur neurologiste pour dames, toujours tiré à quatre épingles, employait ses loisirs à prendre des clichés photographiques qu’il faisait développer et tirer sur papier à Paris. Joueur acharné d’échecs, il suit plusieurs parties par correspondance. Il possède une foule de cantines et ne monte jamais à cheval. La seule fois qu’il y soit monté c’est le jour de l’entrée du bataillon à Rouen. Il avait quitté la queue de la colonne pour assister le commandant à la tête du bataillon ; son cheval glissait sur le pavé et LE SAVOUREUX n’était pas à la noce…
– De grâce, tenez-vous, docteur, pour l’honneur de Jeanne d’Arc ; les anglais nous regardent.
Quand LE SAVOUREUX a quitté le bataillon pour rejoindre un centre neurologique de la guerre, sans attendre son successeur, le commandant a si bien embrouillé les choses qu’on a envoyé un vétérinaire pour le remplacer. Pendant quelques jours, les 150 chevaux du détachement ont eu un vétérinaire, tandis que les sept cents hommes étaient privés de médecin. Mais, on a envoyé par la suite, et après le départ du vétérinaire, un médecin de Bourges deux fois par semaine. »
Carnet de route du Lieutenant Henri Le Calloch du 1er mai 1915 au 19 janvier 1918
MILLET Isidore Clovis – FM classe 1890 Marseille – 1280 – AD13_1R1105_1280_0001
Le soldat qui s’est marié à La Chapelle le 23 avril 1917 : Isidore Clovis MILLET né le 21 avril 1870 à Roquemaure (30). Recruté à Marseille classe 1890 matricule 1280.
« Parmi mes hommes, peu ayant un caractère saillant. MILLET, cependant, qui s’est marié à La Chapelle. Un ivrogne s’il en fut un. Le mariage a eu lieu à minuit ; le lendemain matin, MILLET, sur les rangs, est venu se plaindre de sa femme ; puis, sa conduite a été telle que je l’ai fait envoyer dans un autre régiment une quinzaine de jour après son mariage. »
Carnet de route du Lieutenant Henri Le Calloch du 1er mai 1915 au 19 janvier 1918
MILLET Isidore Clovis mariage la Chapelle d’Angillon – 23 avril 1917
Le vingt-trois avril mil neuf cent dix-sept, à huit heures du soir, devant Nous Gagnières Nestor, Maire de La Chapelle-d’Angillon, ont comparu publiquement en la Maison commune : Millet Isidore, Clovis, veuf de Roux Marie, mobilisé au 260e régiment d’infanterie, en ce moment à La Chapelle-d’Angillon, né à Roquemaure, département du Gard le vingt et un avril, mil huit cent soixante-dix, demeurant à Laudun (Gard), fils majeur de feu Maurice Millet et de feue Quiot Anne.
d’une part,
et Audiger Félicie Mathilde, journalière née à La Chapelle-d’Angillon le neuf juin mil huit cent soixante-dix-sept demeurant à La Chapelle-d’Angillon, fille majeure de père non dénommé et de Audiger Amélie, demeurant à La Chapelle-d’Angillon
d’autre part