Aquarelle du tombeau aujourd’hui disparu – Tombeau de cuivre jaune entre le banc des chapiers, & l’entrée dans le Chœur de l’église cathédrale de N. D. de Paris – 13 juillet 1208

Type(s) de contenu et mode(s) de consultation : Image fixe : sans médiation
Titre(s) : [Tombe de cuivre en cuvette sur laquelle est sculptée l’effigie d’un prélat. La table est supportée sur quatre pieds et un socle en maçonnerie] [Image fixe] : [dessin]
Publication : [S.d.]
Description matérielle : Aquarelle
Note(s) : On lit sur la bordure : + Stephanus de Boisse me fecit ; . – Tiré de N.-D. de Paris
Eudes de Sully, évêque de Paris, mort en 1208
Référence(s) : Gaignières, 4532. – « Inventaire des dessins exécutés pour Roger de Gaignières et conservés aux départements des estampes et des manuscrits », Bouchot Henri, Paris, 1891, t. 2
Auteur(s) :  Gaignières, Roger de (1642-1715). Collectionneur  Voir les notices liées en tant qu’auteur
Identifiant de la notice  : ark:/12148/cb40558607c
Notice n° :  FRBNF40558607

  • Credit: BnF | Gaignières, Roger de (1642-1715)
  • Original Dimensions: 987×1529

Eudes ou Odon de Sully naît La Chapelle-d’Angillon dans le Cher en 1166, fils d’Eudes-Archambaud III de Sully (né vers 1105) et de Mathilde de Beaugency (née vers 1108).


Eudes Archambaud et ses fils

EUDES de Sully ([1168]-13 Jul 1208).  The Chronicle of Alberic de Trois-Fontaines records the election of « Henricus…frater Odo cantor Bituricensis in episcopum Parisiensem, post magistrum Mauritium eligitur » in 1196, specifying that they were both brothers of « Egidii de Solleiro« [787].

Chronica Albrici Monachi Trium Fontium 1196, MGH SS XXIII, p. 873. 

© Région Centre – Inventaire général, ADAGP

Château fort dit château de Béthune

Tour d’angle ouest, arrachement de la partie supérieure de la galerie primitive.

Extrait de Le canton de La Chapelle-d’Angillon Alphonse Buhot de Kersers
Page 18
« Le château de La Chapelle présente un très-sérieux intérêt. Il forme un trapèze entouré de bâtiments et de fossés ; la face sud est démolie ; la partie orientale domine et longe les prairies de la Petite-Sauldre, naguère en étang. L’entrée est au nord. (Fig. 7) »

« Donjon. — Une puissante tour carrée, A, occupe l’angle sud-est. Nous n’hésitons pas à la faire remonter à Giton de Seuly, 1060-1100. »

« Cette tour a six étages séparés par des planchers de bois. Les escaliers primitifs se voient encore et étaient pratiqués dans l’épaisseur des murs sur des points irréguliers. Toute la construction première est en silex, avec des pierres de taille en grès noir de Vaille. »

« Par quelle anomalie traditionnelle ce donjon a-t-il reçu le nom de Tour de Béthune ? Nous ne l’expliquons que par ce rapprochement qui se fait souvent dans l’esprit des hommes entre les grands souvenirs et qui aura changé la tour de Seuly en celle de Bethune. Il est, avec les bases de la tour de Chàrost, le plus ancien spécimen d’architecture militaire du département. Moins important que le grand donjon de Foulques Nerra à Montrichard, il est antérieur au donjon rectangulaire de Vèvre, aux tours rondes à bossages de Bourges, de Grossouvre et de Cusset (Allier), et nous a paru mériter une étude détaillée. »

L’église Notre-Dame de Bourges ou Saint-Pierre le marché a peut-être été bâtie en 1157 selon Gaspard Thaumas de La Thaumassière, Histoire de Berry, chez François Toubeau, Bourges, 1689, Livre II, chapitre XXI, p. 123
Odon de Sully est connu pour avoir promu la polyphonie dans la musique sacrée, et principalement la musique de Pérotin. Ensuite il devint chanoine régulier en l’église Saint-Victor à Paris.

Odon de Sully continue la construction de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

© Yannick Boschat / Diocèse de Paris

Blason à Notre-Dame de Paris. Eudes de Sully (1196-1208), 73e évêque de Paris.

Sceaux de Eudes de Sully

1: Eudes de Sully premier sceau
2: Eudes de Sully deuxième sceau
3: Eudes de Sully premier contre-sceau
4: Eudes de Sully deuxième contre-sceau
1: Eudes de Sully premier sceau 2: Eudes de Sully deuxième sceau 3: Eudes de Sully premier contre-sceau 4: Eudes de Sully deuxième contre-sceau

Page 52 – Jean Lesaulnier Port-Royal revisité

Le Recueil de choses diverses nous fournit d’abord un témoignage exceptionnel sur le mouvement spirituel et théologique né au début du XVIIe siècle dans une abbaye cistercienne qui lui donnera son nom de « Port-Royal », Portus Regius, fondée en 1204, dans la vallée de Chevreuse, par Mathilde de Garlande et Eudes de Sully, évêque de Paris.

Fine et cultivée, Isabelle de Hainaut protège les poètes et tient une Cour d’Amour. Mais, paraissant ne pouvoir donner au roi un enfant, elle est à la veille de se trouver répudiée par Philippe II Auguste. Cela lui permet de s’en prendre à la Flandre. Odon de Sully est alors en conflit avec Philippe II Auguste. En 1186, le jour où devait être prononcée la sentence sous prétexte de consanguinité, lors d’une assemblée à Senlis, Isabelle sort du palais, pieds nus, un cierge à la main et parcourt la ville en faisant l’aumône aux mendiants. Le peuple, qui l’adore, s’émeut et s’assemble devant le palais, demandant à grands cris la grâce de l’enfant reine. Philippe II Auguste cède !

Guillaume de Bourges Archevêque de Bourges. Henri de Sully meurt à Bourges le 11 septembre 1199. Odon de Sully désigne Guillaume de Corbeil, dit de Bourges, ou de Donjon pour lui succéder comme Archevêque de Bourges.

La dédicace de l’église l’abbatiale de Lagny-sur-Marne par Odon de Sully, évêque de Paris, est célébrée en 1205. L’abbé Lebeuf, dans le tome XV de son histoire du diocèse de Paris, situe cette dédicace au 27 août 1206. Elle marque probablement le début de la reconstruction du chœur. L’abbé Jean Britel dirige les travaux. L’enveloppe extérieure du chœur et les chapelles rayonnantes apparaissent successivement.

Il mourut âgé d’environ 40 ans, dans la 12ème année de son pontificat. Odon de Sully est considéré comme ayant été le premier à mettre en avant l’élévation de l’hostie pendant la messe. Odon de Sully réglemente certaines célébrations dans sa cathédrale comme celle de Noël ou la fête des Fous. Odon de Sully essaie d’éradiquer les jeux d’échecs.


Rédigé par

Jérôme Tschill

Archiviste