Né à Aillevillers-et-Lyaumont (Haute-Saône) le 28 janvier 1921.
Sous diacre le 29 juin 1946 à Besançon.
Prêtre le 29 septembre 1946 à Besançon.
Incardiné à Bourges le 10 septembre 1965, excardiné de Besançon le 19 mai 1965.
Vicaire à Sainte Barbe de Bourges le 28 septembre 1957.
Vicaire à Sancoins le 6 septembre 1958.
Nommé vicaire économe de Saulzais le Potier, Epineuil-le-Fleuriel, Faverdines et Saint-Vitte le 12 septembre 1964.
Aumônier ACGH pour le Cher.
Curé doyen de La Chapelle-d’Angillon et vicaire économe d’Ennordres, Ivoy-le-Prè et Presly le 6 septembre 1969.
Chargé de la paroisse de Méry-ès-Bois le 26 septembre 1970.
Nommé doyen pastoral du secteur d’Argent sur Sauldre, d’Aubigny sur Nère et de La Chapelle-d’Angillon le 22 décembre 1979.
Déchargé pour raisons de santé des paroisses de Méry-ès-Bois et Ivoy-le-Prè le 24 septembre 1982.
Décédé à Saint-Avertin le 28 juillet †1993

(A participé comme acteur dans le film « Le grand Meaulnes » de Jean-gabriel Albicoco quand il était curé d’Epineuil-le-Fleuriel – F.T.) en 1967

©coll. O. Mallet-Fontenil

De gauche à droite :
• Mademoiselle Marcelle, la bonne du curé
• Amédée Lureau, maire de la Chapelle
• Abbé Didelot
• Les deux personnes assises sont les parents de l’abbé Didelot
• Sylvie Boitard
• Yves Soulat

Saint Jacques de la Chapelle-d’Angillon par Denise Péricard-Méta

Pour les fidèles, saint Jacques reste l’apôtre

Pour les fidèles, indifférents aux discours des ecclésiastiques, saint Jacques reste ce qu’il a toujours été, leur apôtre, intercesseur toujours à leur disposition, tout proche de chez eux. Compostelle est bien loin. En 1604 lorsque réapparaît non plus le corps de saint Jacques mais un simple morceau de crâne, mis dans un reliquaire doré, celui qui existe encore aujourd’hui, l’authentique, rédigée par les paroissiens, dit tout uniment :

"Ceci est du propre chefz de monsieur St. Jaque qui a esté osté par feu messire Pierre Butet dudy chef, durant les troubles, craigniant que le reste ne fut perdu. Faict 6e jour de jung 1604".

Cette appellation « monsieur saint Jacques » montre à l’évidence que l’usage est bien établi de ne parler que d’un saint Jacques unique sans autrement se soucier de le singulariser par rapport à celui de Compostelle, que les fidèles nomment souvent ainsi.
Un siècle plus tard, la confusion n’est toujours pas dissipée dans l’esprit des paroissiens car dans la procession de 1702 figurent des « pellerins chascun en manteau à la pellerine garnie de coquilles » dont il n’est pas dit qu’ils reviennent de Compostelle. On ne peut mieux prouver combien la promotion de Compostelle continuait malgré tout à s’exercer, en ce lieu où l’on ne pouvait que se raconter la légende galicienne, ainsi qu’en témoigne le costume du pèlerin traditionnel. Qui sait d’ailleurs si le saint Jacques de La Chapelle-d’Angillon n’a pas incité, en 1761 Jacques Villaudy et son ami François Pouillaud , de Saint-Martin-d’Auxigny, à accomplir le grand voyage, tellement rare et extraordinaire que, génération après génération, les familles gardent encore pieusement les souvenirs de ce pèlerinage, cape et papiers de route. Plus d’un siècle après, en 1878, une réparation au reliquaire entraîne un nouveau papier, signé seulement des membres de la fabrique qui, eux, écrivent :

 "Le 10 novembre 1878, nous soussignés… avons replacé dans le reliquaire de St. Jacques, patron de la paroisse, les ossements du crâne du même saint…" 

Les efforts de l’Église ont été vains, rien n’y fait !

L’oubli du Pèlerin. Le triomphe du Jardinier

Il fallait donc faire plus pour se conformer aux préceptes de Rome. En 1886 un curé du village, l’abbé Frédéric Borgès, avec l’approbation de l’archevêque Jean-Joseph Marchal (et peut-être même à son instigation) refonda la confrérie « Saint-Jacques de Saxeau » et surtout, deux ans plus tard, édita la Vie de saint Jacques qui se trouva diffusée largement partout. Signait-il la mort définitive du saint Jacques venu du Moyen Age ? D’une certaine manière oui, tout au moins dans le public. Plus récemment un autre curé, l’abbé Didelot (†1993) a redonné vigueur au culte – sur les bases officielles du XVIIe siècle reprises au XIXe siècle – pour le plus grand bonheur de ses paroissiens qui se sont constitués non plus en confrérie mais en un groupement fort voisin, une Association Saint-Jacques.

Redonner vie à l’apôtre sans effacer le jardinier

L’abbé Didelot ignorait que, depuis une cinquantaine d’années déjà, les historiens de l’Église avaient commencé à mettre en doute l’authenticité de la biographie du saint Jacques dit « de Saxeau » : les Révérends Pères Bénédictins en 1954 observaient que la dernière phrase du biographe citée ci-dessus « renforce l’impression désastreuse qu’elle voudrait diminuer ». Ils notaient de surcroît que tous les noms donnés aux évêques de Clermont, Gênes, Corse étaient totalement fantaisistes et remarquaient que les noms des bienfaiteurs de Jacques avaient été empruntés à la Vie de saint Genou. Ceci prouve que, une fois installée, une légende a la vie dure… d’autant que, depuis Vatican II, l’Église s’intéresse moins au culte des saints. Que conclure ?
L’historien, au vu des textes, ne peut que constater l’intense dévotion à saint Jacques développée dans ce Berry par ailleurs peu riche en grands pèlerinages (il faudrait à ce sujet étudier en parallèle le développement du pèlerinage à sainte Solange, proche voisine). Peu importe l’identité du saint. L’important est qu’il est l’un des rares lieux où il n’a pas disparu, balayé par les Réformes successives. Et cette survivance semble bien due à la vie nouvelle donnée au saint, sans laquelle il aurait, comme ailleurs, sombré dans l’oubli.

Un souhait : que le pèlerinage d’aujourd’hui redonne vie à l’apôtre sans pour autant oublier le jardinier, Jacques redevenant pèlerin et exerçant, à l’image du Seigneur, la fonction de jardinier des âmes. La Chapelle d’Angillon redeviendrait alors ce qu’elle a été, une étape sur la route de Compostelle, un lieu où peuvent se retrouver les anciens pèlerins, les futurs pèlerins et ceux qui n’auront jamais envie de partir.


Procession de 1990

Procession Saint-Jacques de Saxeau 1993

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Christine Léger, Daniel Auchère, Aurélien Gault, Sophie Chelot, Bruno Charles, Amandine Apert, Pauline Proux, Alice Proux, Mathieu Genette, Pierre Genette

©La Nouvelle République

Décès du père René Didelot
« Auprès de Dieu, il fait toujours soleil… »

Le Père René Didelot est décédé le 28 juillet dernier à l’âge de 72 ans. Ses obsèques se sont déroulées en l’église de La Chapelle-d’Angillon, samedi 31 juillet, en présence des paroissiens de la zone pastorale Sancerre-Aubigny, venus en grand nombre. MM. Heuclin, de Pommereau et Soulié, respectivement maires de La Chapelle-d’Angillon, Ennordres et Presly, et leurs principaux représentants, avaient également tenu à s’associer à cet ultime hommage, dont le Père Fauvel s’est fait le principal interprète, au nom de tous les amis que comptait le Père Didelot dans notre diocèse.

La mort de notre pasteur René Didelot, notre ami à tous nous bouleverse. Avec vous, ses paroissiens, notre zone pastorale Sancerre-Aubigny se trouve bien éprouvée.
Six de ses prêtres nous quittent, en moins d’un an, dont trois en ministère actif. Les moines de Dieu peuvent nous déconcerter, mais dans le Mystère de la Croix de Pâques, tel que l’a vécu René, elles nous interpellent dans l’espérance.
Mes confrères m’ont demandé d’être leur interprète. Merci au Père Jean-Michel Bodin, vicaire général de l’Indre, qui nous apporte les sentiments affectueux de Mgr Plateau et du Père Philippe Augé. Merci au cher Père Montigny, le voisin dévoué qui a pu revenir à temps. Bien des prêtres retenus en ce samedi par des cérémonies me prient de les excuser, à commencer par la Père Murail qui collabora ici-même avec René et qui devait être ici à ma place.
Le Père Monin frère très proche du défunt est là, au nom du secteur pastoral. Le Père Lhéritier, nouveau doyen pastoral, est là aussi pour la première fois, de même que le Père Paquet, l’ami des premiers jours et, bien sûr, tous ceux qui étaient très proches et savent notre union de cœur.
Le lecture du Testament …/… de vous livrer le vrai visage de votre curé :
• Une foi robuste de Franc-Comtois, avec son style direct ;
• Un sens avisé des personnes et une grande délicatesse de cœur ;
• Un humour constant (parfois grinçant comme il le disait lui-même), joint à une large culture profane et religieuse, et à l’âme sensible du musicien.
Tout cela le rendait si profond, si proche de vous tous avec un rayonnement dû à sa riche personnalité.

Anticonformiste par tempérament et homme de tradition

Né le 28 janvier 1921 à Aillevillers-et-Lyaumont en Haute-Saône, notre ami connut avec ses deux sœurs la vie simple et chaleureuse d’une famille de cheminots. Il était fier de son père, conducteur de locomotive, reconnaissant à mère profondément éducatrice « Chez nous disait-il, tout respirait la foi d’un pays de chrétienté ». Très vite, il voulut être prêtre, entra au Petit Séminaire de Faverney de Luxeuil, puis au Grand Séminaire de Besançon. C’est là-bas qu’il fut ordonné prêtre en 1946.

Vicaire puis curé dans le Doubs, la Providence l’amena en Berry. Il faut vicaire à Sainte-Barbe de Bourges et ensuite à Sancoins, où il suivit son curé d’alors, le Père Paquet. Ensemble, ils animèrent colonies de vacances, équipes de jeunes et groupe choral.
En 1964, notre ami est nommé curé-doyen de Saulzais le Potier, desservant Epineuil-le-Fleuriel et Saint-Vitte. « C’est là – disait-il – que j’ai découvert Alain-Fournier et son œuvre ». En 1969, il succédait à l’abbé Bonneval et, comme lui, il vous ouvrit son cœur.

Sachant que l’on venait de loin pour découvrir le pays du Grand Meaulnes, il chercha à offrir aux nombreux visiteurs, une église priante, chaleureuse, parlante : « J’ai voulu – disait-il – y apposer les textes essentiels de ma méditation, à commencer par l’Épitre de saint Paul aux Corinthiens, chapitre 15, sur la Résurrection des morts, et le beau texte d’Alain-Fournier, sur le mystère relationnel du visible et de l’invisible, face aux fonts baptismaux ».
René voulut ainsi redonner au culte de Saint-Jacques de Saxeau, toute sa vigueur, car il voyait là les racines missionnaires de son terroir. N’est-ce pas ce saint moine du IXe siècle, d’origine grecque, qui vient vous apporter l’Évangile et fonder votre village autour de son petit ermitage.
Il aimait conduire le visiteur vers son reliquaire qui est votre fierté. Et l’association Saint-jacques était son soutien pastoral.
Anticonformiste par tempérament, notre ami était néanmoins un homme de tradition, la vraie, celle qui revient sans cesse à la mission, à la fidélité à son évêque et au Pape. Y eut-il quelques grincements, son âme généreuse, fidèlement trempée dans l’amour de l’Église, le ramenait vite à la paix. Parce qu’il avait justement un grand sens ecclésial (l’esprit de clocher le mettait hors de lui). René paya très tôt de lui-même pour un travail diocésain.

Une âme d’apôtre

Aumônier d’action catholique générale, il parcourut tout le département pour animer les messes, pour prêcher la Parole de Dieu, avec le talent que nous lui connaissions. Nous garderons le souvenir de son âme d’apôtre qui savait ne pas mâcher ses mots tout en gardant une grande délicatesse à l’égard de chacun. Et ces derniers temps, ne s’attelait-il pas avec le même courage, au travail de remembrement paroissial engagé dans le diocèse.

"Il nous faut faire cape avec Aubigny et Argent, tisser des liens en ce monde rural qui se vide. Le départ des jeunes, c'est une croix" disait-il souvent.

Et l’apathie berrichonne, pour le Jurassien, a été l’une de ses grandes souffrances, la pire sans doute, confiait-il.
Passionné par le Christ, il voulait des communautés plus vivantes. Il comptait sur vous et vous aimait tellement que vous saurez réagir en communauté et reprendre le flambeau avec les prêtres du secteur.
Lorsqu’en sortant des obsèques du Père Naudin, je regagnais ma voiture, René s’approcha de moi : « Alors vieux frère, à qui le tour ? » Et il y a trois semaines : « Tu sais, je m’en remets à Lui. Le Seigneur nous comprend, il moins mesquin que nous… ».
Et une tape amicale sur le dos, comme il savait en donner, avec un bon sourire, clôtura notre dialogue. C’était René, allant droit aux hommes et aux événements… et il nous semblait depuis quelque temps déjà, complètement immergé en Dieu.

Au revoir René, et merci pour ton témoignage lumineux. De là haut, avec Jean Baudu, Philippe Naudin, Victor Sanglier, et tous les autres frères, sans oublier Marcel Mangematin, Lucien Desabres et Antonin Bailly, tends-nous la main car, comme tu aimais le dire et le prêchais si bien, auprès de Dieu, il fait toujours soleil.
A Dieu René !

Les dernières volontés de l’abbé René Didelot

Ce sont mes dernières volontés.
J’aimerais qu’elles soient totalement respectées

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Je veux être enterré dans le caveau des prêtres du cimetière de La Chapelle-d’Angillon, rue Saint-Fiacre, place…

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Je veux que ma dépouille mortelle soit enroulée dans un drap blanc, habit de lumière revêtu à mon baptême, et non dans un de ces horribles « sacs à viande » en plastique. On me couchera dans le cercueil le moins cher, sans fioritures, sans poignées, sans crucifix, soit simple, tout nu. On ne mettra rien sur ce cercueil, ni drap, ni étole, ni aube. rien, sinon, sil la saison le permet, un humble bouquet de fleurs sauvages cueillies dans les bois ou les près du Berry par quelques enfants. J’arriverais au devant celui à qui j’ai donné ma vie. Que peut-il faire, sinon m’ouvrir les bras ?

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Pour me faire plaisir, dans le brouhaha de l’entrée, avant l’office, que le 1er mouvement (au moins) de la 5ème symphonie de Beethoven résonne (j’ai le disque). Cette cinquième m’a si souvent aidé dans les moments difficiles. Également, dans le brouhaha de la sortie, après l’office et que retentisse « La symphonie du Nouveau Monde » de Dvorak (j’ai le disque). Dans ce « Nouveau Monde », je serai…

Il est d’usage de dire quelques propos sur les Prêtres défunts à ses obsèques. Je les souhaite brefs, sans « langue de bois » et surtout – pleins d’humour – J’aimerais, qu’en les entendant, se glisse, au fond des cœurs de ceux qui seront là, la certitude que celui qui les a aimés plus que lui-même, reste avec eux pour toujours. La « Communion des Saints », c’est ça…
Pour le reste, comme on voudra…
Merci
Il est d’usage de dire quelques propos sur les Prêtres défunts à ses obsèques. Je les souhaite brefs, sans « langue de bois » et surtout – pleins d’humour – J’aimerais, qu’en les entendant, se glisse, au fond des cœurs de ceux qui seront là, la certitude que celui qui les a aimés plus que lui-même, reste avec eux pour toujours. La « Communion des Saints », c’est ça…
Pour le reste, comme on voudra…
Merci
Didelot
Au lendemain de l’Assomption 1989.

Ne pas oublier de mettre dans mon cercueil ma croix de « prise de soutane ».
Merci
Le 21-09-1990
Photocopie de mes dernières volontés. L’authentique est chez maître Guilloteau à La Chapelle-d’Angillon.

Obsèques du Père René Didelot

le 31 juillet 1993, église de La Chapelle-d’Angillon

SEIGNEUR, TOI NOTRE PÈRE,
prends pitié de nous
O CHRIST, TOI NOTRE FRÈRE,
prends pitié de nous
SEIGNEUR, TOI QUI NOUS AIMES,
prends pitié de nous.

Souviens-toi de Jésus Christ

Souviens-toi de Jésus Christ ressuscité d’entre les morts. Il est notre salut, notre gloire éternelle.
1 Si nous mourons avec lui,
avec lui nous vivrons.

2 Si nous souffrons avec lui,
avec lui nous régnerons.

3 En lui sont nos peines,
en lui sont nos joies.

4 En lui l’espérance,
en lui notre amour.

5 En lui toute grâce,
en lui notre paix.

6 En lui notre gloire,
en lui le salut.

Christ est venu

Christ est venu, Christ est né,
Christ a souffert, Christ est mort,
Christ est ressuscité, Christ est vivant,
Christ reviendra, Christ est là,
Christ reviendra, Christ est là.

Je mets mon espoir dans le seigneur, je suis sûr de sa parole. Sûrs de ton amour et forts de notre foi, seigneur nous te prions.

Écoute, écoute

Écoute, écoute, surtout ne fais pas de bruit,
on marche sur la route, on marche dans la nuit,
Écoute, écoute, les pas du Seigneur vers toi,
il marche sur ta route, il marche près de toi.

1 Ils ont marché au pas des siècles vers un pays de joie.
Ils ont marché vers la lumière pour habiter la joie.

2 Ils ont laissé leurs cris de guerre pour des chansons de paix.
Ils ont laissé leur bout de terre pour habiter la paix.

3 Ils sont venus les mains ouvertes pour accueillir l’amour.
Ils sont venus chercher des frères pour habiter l’amour.

Toi, notre Dame

Toi, notre Dame, nous te chantons !
Toi, notre Mère, nous te prions !

1 Toi qui portes la vie, toi qui portes la joie,
toi que touche l’Esprit, toi que touche la croix.

2 Toi qui donnes l’espoir, toi qui gardes la foi,
toi qui passes la mort, toi debout dans la joie.

3 Toi le cœur sur la main, toi la joie pour les yeux,
toi le miel et le vin, ô sourire de Dieu.

Plaque commémorative dans l’église

Rédigé par

Jérôme Tschill

Archiviste