Extrait du registre des délibérations du conseil municipal
23 février 1941
Le Conseil, après délibération, vote la somme nécessaire pour le remplacement de la plantation de peupliers du champ de foire, détruite par le bombardement du 18 juin 1940, sort environ 4000 francs a prélever sur le fonds libre.
A La Chapelle-d’Angillon, si l’on s’en réfère aux déclarations du maire, l’afflux de réfugiés est particulièrement intense à partir du 16 juin. Après une file interminable de voitures lui succède un flot de piétons arrivant aussi bien de la route nationale 140 (de Paris) que de la route nationale 726 (d’Auxerre).
Sur le champ de foire de La Chapelle-d’Angillon ont été construits les baraquements d’un camp militaire qui abrite de nombreux réfugiés, jusqu’à 3.000 personnes, mais les réfugiés reçoivent l’ordre d’évacuer le camp dans la nuit du 17 au 18 juin.